Un ciel magique
N’as-tu pas peur quand tu regardes ces nuages ? Quand tes yeux se posent soudainement sur eux et whoa ! Tu es essoufflé et tu te fonds dans le paysage qui se révèle juste devant toi, tu ne fais plus qu’un avec lui, tu absorbes toute sa magie.
Un ciel magique …
Alors as-tu vraiment peur ou commences-tu à te sentir surexcité et ton cœur se met à battre comme un fou… Comme … Comme si la tempête à l’intérieur de toi se reflétait dans tes yeux, juste en les observant, et oui tu ne fais qu’un avec eux.
Les blessures par balle ne t’affecteraient pas autant que la vue d’un tel rayonnement céleste.
En proie au froid et au gel, ton corps très rigide, tel un cadavre, presque mort, commence à se détendre et à se remplir de chaleur. Tes veines s’animent et le liquide qu’elles contiennent bout, ton sang fond et engloutit ton corps en apesanteur, qui jusqu’à récemment était étranger à l’ivresse de telles images.
En fait, tu es pâle comme la mort, sans une vie pour te remplir à l’intérieur, complètement dépourvu et totalement dénué de l’expérience des belles émotions que la vue de tels spectacles te procure…
Comme c’était vif et douloureux de réaliser tout cela ! C’était un bonheur de pouvoir tendre la main vers elle, vers cette image magique, de l’embrasser et de l’intégrer à ton instant présent.
Petit à petit, tu commences à t’agiter, ton corps s’est mis à bouger partie par partie et à s’ajuster à mesure que tes veines rayonnent également une chaleur en toi. Leur réincarnation explose dans ton esprit, et tout cela est désormais un présent bien connu.
Tu t’entends même te dire : Dois-je profiter de ce moment ? Ai-je besoin de tout cela ? Est-ce que je le mérite ? Suis-je digne d’assumer la responsabilité de ma vie ? De me libérer des pensées sérieuses et accablantes qui m’entraînent vers le passé ?
Et tandis que ce type de questionnement se poursuivait, l’effet réparateur et débilitant de ces corps rouges su toi atteignait là où ils auraient dû commencer… Et là où ils auraient tous dû commencer. J’ai embrassé mon cœur et je l’ai laissé guider mon destin.
Si tout a commencé là, pourquoi attendre plus longtemps ? Pourquoi ne pas lui donner le droit d’évoluer et le laisser te guider comme il l’a toujours voulu. De lui donner une chance que d’autres expériences similaires t’arrivent, où l’esprit s’élève littéralement vers le ciel et où tu arrêtes de penser à tes problèmes pendant un instant.
Seuls l’agrément et la satisfaction comptent à partir de ce maintenant. Tu lui permets de te diriger et de cette façon te permettre à être toi-même. Tu n’attends plus le bon moment, tu le laisses arriver tout de suite.
Ton corps renaissant, complètement frais et transformé, engagé dans l’ici et maintenant, est déjà comme un jeune enfant qui commence à peine à mener sa vie, un petit nouveau-né. Tu ne vis plus chaque instant, retournant à un passé perdu qui n’existe plus.
Soudain, les aiguilles de la frustration et du désagrément, de la tristesse et de la douleur, ont lentement commencé à te pointer et à te poignarder. C’étaient évidemment des signes avant-coureurs que tout était sur le point de recommencer. Tu te sens à nouveau blessé encore et encore… Vulnérable…
Mais cela ne faisait-il pas partie du fait de revivre, d’être à nouveau humain ?
Mais si!
Es-tu prêt à accepter des moments de tristesse, mais aussi des moments de joie ?
Oh oui, bien sûr, tu étais sûre qu’il y avait les deux dans la vie.
Mais si tu te prives de la capacité de recevoir des signaux de tout type, quels qu’ils soient, nous perdons les deux émotions – à la fois les mauvaises et les bonnes…
Tu as donc embrassé et accepté ton existence. Tu n’as pas hésité à avancer, entièrement motivé par l’amour.
Ce cœur était tellement trahi et trahi aussi, surtout lui-même, qu’il n’avait plus envie de se consacrer à sa seule et unique fonction illimitée, celle d’aimer.
Ah, ce ciel magique ! Que de choses il m’a raconté 🙂 !
« Parfois, le meilleur voyage ne se fait pas d’est en ouest ou des contreforts au sommet, mais du cœur à l’esprit. C’est là qu’on découvre soi. »
Jérémy Collins
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !
