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Quelques citations du livre Eat and Run de Scott Jurek

J’ai lu le livre Eat and Run de Scott Jurek en une seule fois, et je n’exagère pas. L’auteur m’a influencé par la cohérence de son croissance, sa persévérance. Son apprentissage sur comment il est devenu patient. Cela m’a laissé une impression extrêmement vive. Surtout avec la façon dont il a d’abord cultivé son caractère puis son corps.

C’est un excellent exemple, même pour les plus craintifs de la vie. Pour les plus peureux de suivre le chemin de leur cœur, d’entraîner leur esprit et leur corps. D’être un exemple pour leurs enfants.

C’était un merveilleux guide pour moi et une source d’informations dans laquelle je puiserais toute ma vie.

Vous pouvez consulter un de mes articles qui est aussi un résumé d’un livre ici.

Chaque partie du livre Eat and Run de Scott Jurek m’a impressionné et m’a même aidé à me comprendre d’une manière ou d’une autre. Mais voici quelques extraits qui m’ont beaucoup marqué et que j’ai envie de partager avec vous. Je les ai accompagnés de mes propres réflexions sur elles pour prouver l’influence que chacune d’elles a laissé sur moi.

C’était difficile pour moi de choisir parmi tant de belles citations, mais bon, voici mes choix :

‘J’ai couru parce que surmonter les difficultés de la course d’ultra-distance m’a rappelé que je peux surmonter les difficultés de la vie, que la vie consiste à surmonter les difficultés.’

L’écriture m’aide beaucoup à cet égard. Me remettre au défi chaque jour à travers l’écriture m’aide énormément à m’améliorer et à surmonter plus facilement les difficultés. Élever mes deux enfants s’avère également être un grand défi pour moi. L’écriture est là pour m’aider à panser mes blessures. À changer certains de mes traits de caractère qui m’empêchent de devenir ce que je veux. Aussi à accepter mes défauts, mieux vivre avec moi-même.

À devenir une meilleure version de moi-même, être une meilleure mère, épouse, enfant, sœur, amie, proche. Il s’est avéré qu’écrire m’aide à surmonter plus facilement les défis auxquels je suis confrontée dans ma vie quotidienne. Et cela tout en essayant d’atteindre la meilleure version de moi-même, de devenir une meilleure personne. En surmontant plus de difficultés, en faisant face à plus de défis, je change et je vais dans cette direction : une amélioration.

J’aime écrire sur mon blog sur le bonheur car là je me redécouvre, m’améliore, me mets au défi et sors de ma zone de confort. Où je découvre de nouvelles opportunités d’épanouissement et des rencontres avec mon bonheur tant rêvé.

Les enfants et le fait de fonder une famille, d’un autre côté, sont la motivation pour que cela continue et pour aller de l’avant. Ces deux vies s’entrelacent inévitablement et se nourrissent mutuellement.

J’aime ma vie de mère et j’aime écrire sur mon épanouissement en tant que personne

Gratitude pour tout cela !

‘Un jour, Hippie Dan m’a invité à courir avec lui. Zoot et Otis, ses labradors jaunes, couraient devant nous. Dan a attiré mon attention sur la facilité avec laquelle les chiens couraient et leur relation avec l’environnement. Il m’a dit que c’est la simplicité et la connexion à la terre qui nous rend heureux et libre. Je ne savais pas alors que ces deux choses faisaient de nous de meilleurs coureurs.’

En tant que mère de deux enfants, je ressens combien il est important pour eux de se sentir libres et connectés à leur environnement. La simplicité avec laquelle ils vivent leur vie quotidienne, comme repérer des images dans les nuages, me ramène à mon enfance. Aussi à quel point il faut peu de choses pour être heureux et vivre le moment présent.

Je ressens la même chose quand je suis avec eux, et pouvoir écrire à ce sujet me libère de la futilité et du fardeau du passé. Donc, je chéris le présent et apprécie mes merveilleux moments avec eux, oubliant également les angoisses du futur.

J’ai également découvert à quel point le lien avec la nature est important et comment elle guérit les fissures en moi. Elle me ramène au présent d’une manière indescriptible.

Je ne peux pas manquer de partager avec vous un poème que j’ai écrit. Un poème que j’ai écrit sur mon fils découvrant des images dans les nuages. C’est ici !

Je mets mes rêves sur quelques pages,
puis je lève les yeux vers les nuages.
Là, je revois mes petits silences,
de ma jeunesse, de mon enfance.
Aujourd’hui mon fils aîné me ramène au temps
de la simplicité chez une souris, un hippopotame, un éléphant.
Alors je me dis en souriant :
Comme c’est beau d’être un enfant !
Comme c’est beau d’être dans l’instant !

‘Pendant les « États de l’Ouest » en 2006 j’ai appris beaucoup de choses. Je suis arrivé à une conclusion inattendue : peu importe ce que vous faites, quelqu’un vous critiquera toujours. Le Zen enseigne que les personnes qui vous critiquent inutilement ne sont pas pires que celles qui vous idéalisent inutilement. Peu importe ce que les gens pensent de vous. L’important est d’être fidèle à soi-même.’

J’ai toujours des doutes sur mon écriture. Premièrement, j’écris dans une langue étrangère que je ne connais pas assez bien pour me sentir à l’aise. Deuxièmement, les choses que je partage et écris à ma manière, j’ai toujours peur qu’elles ne soient pas bien reçues et critiquées.

En même temps, en partant toujours de mon cœur, en habillant mes mots de vérité et en les enveloppant d’amour comme s’ils étaient mes enfants, petit à petit je surmonte cette peur. Je deviens plus courageuse et j’accepte ma vulnérabilité qui vient de cette peur. Quelque chose qui autrement fait de moi un humain et non une machine insensible et égoïste qui n’en connaît pas d’émotions.

Étant moi-même dans mes écrits, j’essaie d’être moi-même aussi dans la vie, ce qui m’aide à ne pas rechercher constamment une reconnaissance, mais à me respecter suffisamment. Et être reconnaissante moi-même pour ce que je suis et ce que je fais.

‘Je suis sûr que pour beaucoup de gens, la course de très longue distance est comme un antidépresseur. Je ne veux pas minimiser les amitiés, les réalisations et la proximité avec la nature : toutes les choses merveilleuses que la course à pied m’a apportées. Cependant, plus je courais, plus je réalisais que je recherchais en réalité un état d’esprit dans lequel même les problèmes les plus graves disparaissent et où seules subsistent la beauté et l’intemporalité de l’univers, du moment présent.’

Je mettrais ses paroles à travers ma perspective de cette façon : plus j’écris, plus je me plonge dans l’état d’esprit dont j’ai tant rêvé, dans lequel je me trouve complètement au moment présent. Et rien d’autre n’existe.

Plus je passe de temps avec mes fils qui ne connaissent d’autre temps que le présent, plus j’apprends à être comme eux.

Gratitude pour cela !

« Parfois, le meilleur voyage ne se fait pas d’est en ouest ou des contreforts au sommet, mais du cœur à l’esprit. C’est là qu’on découvre soi. » Jérémy Collins

C’est peut-être ce que j’essaie de réaliser depuis un moment à travers mes écrits et mon désir d’être une bonne personne sur le plan personnel. Une personne qui se respecte et admet ses défauts, les accepte et les embrasse. Qui valorise ses qualités et les utilise pour suivre son chemin.

Je réalise déjà que je ne suis plus celle qui essaie d’être quelqu’un d’autre, d’aimer les choses que les autres aiment et d’essayer de plaire au monde extérieur en me négligeant, en me rabaissant et en me refusant en tant que personne juste pour être acceptée et ne pas me ressentir faible.

Maintenant, j’ai embrassé ma faiblesse, je l’ai embrassée pour la transformer en une force qui m’aide à suivre mon cœur, à parler et à raisonner à travers lui.

‘Nous perdons tous parfois. Nous n’obtenons pas ce que nous voulons. Nos amis et nos proches nous quittent. Nous prenons des décisions que nous regrettons plus tard. Nous faisons de notre mieux, mais nous échouons. La perte ne nous définit pas en tant qu’individus. Ce qui nous définit, c’est la façon dont nous perdons et la manière dont nous agissons par la suite.’

Les échecs font invariablement partie de notre développement en tant qu’individus, de notre épanouissement en tant que personnes. Sans eux, nous ne serions pas ce que nous sommes, à savoir des êtres humains de chair et de sang, avec nos défauts et nos traits imparfaits. Essayer de toujours être parfait nous prive du processus de croissance.

Un état d’esprit de développement m’aide à cet égard. Choisir que je ne suis pas parfaite et omnisciente et accepter les pertes comme des leçons et l’ignorance comme une opportunité d’apprendre quelque chose de nouveau.

‘J’aurai besoin de musique quand la monotonie prendra le dessus. La pensée de la musique me soutenait ; c’est devenu pour moi ce qu’un sommet enneigé est pour un alpiniste.’

Les scientifiques affirment que la musique supprime la douleur car elle amène le cerveau à se concentrer sur autre chose, à savoir la mélodie. Des recherches montrent qu’écouter de la musique a le même effet que prendre un comprimé de paracétamol.

La musique est une richesse et un onguent pour mon âme lorsque c’est moi qui la choisis. Quand je l’aime, quand je l’écoute, quand je le chante. Grâce à elle mon humeur s’améliore grâce à elle, elle me remplit d’optimisme.

Je pense que toute activité créative m’implique dans le monde du présent et m’aide à me détendre, à me relaxer, à me sentir mieux. J’ai écrit plus d’une fois sur la manifestation de la créativité avec mon fils aîné. Cela continuera désormais avec mon plus jeune fils.

Comme cela les aide d’une manière ou d’une autre, cela m’aide aussi – cela me maintient en vie. Cela me touche à la magie qu’est l’art. D’ailleurs, cela me maintient dans le moment présent.

« Il a cultivé son caractère d’abord, puis son corps. Le résultat est une personne unique et une histoire unique. » Christopher McDougall, auteur de Born to Run.

Je voulais être un athlète et faire du sport depuis que je suis petite. Maintenant, avec le recul, cela aurait peut-être été le plus gros échec de ma vie.

Il est vrai que je construise mon caractère grâce à l’écriture. Et là, j’ai compris qu’essayer constamment d’être parfaite et penser que les erreurs sont inacceptables n’allait probablement pas conduire à de bons résultats. Cela m’écraserait dès la première défaite dans n’importe quelle compétition.

De plus, le manque d’autorespect et le fait de vouloir être aimé des autres plutôt que d’être moi-même ne me mèneraient pas à la ligne d’arrivée. Cela m’écraserait un peu à chaque fois jusqu’à ce que je laisse tomber n’importe quelle compétition.

La maladie d’il y a des années est la preuve que tout ce que j’apprends actuellement en écrivant en vaut la peine. Surmonter mon caractère et essayer de le cultiver pour devenir une meilleure version de moi-même.

Cela était tout sur les quelques citations du livre Eat and Run de Scott Jurek. Je pense même que je les utilise comme citations, comme pensées sur lesquelles méditer. Comme guides dans ma vie quotidienne.

J’espère qu’elles auront un bon effet sur vous aussi et vous inciteront même à prendre pour le lire.

Le livre Eat and Run de Scott Jurek en Amazon.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !

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