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Quand le printemps fleurit

Quand le printemps fleurit sous mes yeux, tout autour de moi, alors je me mets à écrire. En contemplant ses couleurs et la saturation des paysages qui se manifestent grâce à ces images colorées, je m’en inspire. Non pas que je n’écrive pas le reste du temps… Mais en réalité, chaque saison m’inspire à sa manière.

J’aime partager mes réflexions sur les saisons, elles sont donc souvent présentes dans mes textes lyriques. D’ailleurs, j’ose dire que je les connais bien mieux qu’avant. J’essaie même de me lier d’amitié avec chacune d’entre elles. De les accepter comme faisant partie de mon temps présent que j’aimerais vivre pleinement.

Je ne les ignore plus avec indifférence, quelles que soient les difficultés que je puisse rencontrer quelque part sur leur territoire. J’ai appris à chérir mes moments, peu importe s’ils sont mauvais ou bons.

J’en suis venue à croire que de bonnes choses arrivent dans ma vie, donc quand j’en vis des négatives, elles ne me laissent pas complètement perdue de vue ou désespérée. Je reconstruis rapidement mon esprit, désormais renouvelé, plus résilient et moins facilement brisé.

J’en suis venue à croire à la magie de la vie et j’en parle dans presque tous mes articles.

Lorsque j’ai commencé à écrire sur le bonheur, je ne connaissais pas vraiment le vrai sens de ce mot.

Et donc petit à petit, tout en écrivant sur mon blog, j’ai commencé à l’explorer 🙂 .

En tant que véritable explorateur parti à la découverte d’un point géographique, je me suis lancée dans ce qui s’est avéré être un long voyage…

Mais le temps passé là-bas n’a pas seulement influencé que j’ai commencé à reconnaître le mot bonheur dans ma vie. Mais cela a aussi fait tourner ma vie à 360 degrés et repartir du début.

J’avais déjà éprouvé des émotions agréables auparavant, mais la vérité était que je n’appréciais pas pleinement et correctement les choses précieuses de ma vie. Je ne comprenais pas ce qui avait une réelle valeur dans ma vie. Ou du moins, j’ai récemment fait mes premiers pas dans cette direction, peu avant de commencer à écrire…

Alors écrire m’a changé. Et j’espère que cela continuera à l’avenir.

Mon article « Quand le printemps fleurit » est une expression de mon âme poétique, inspirée par quelque chose de tout à fait normal : l’arrivée du printemps.

Une promenade dans un immense magasin de fleurs à proximité a également égayé ma journée et m’a fait respirer cet air frais et vif qui accompagne cette saison. Aussi embrasser ce changement positif et cette nouveauté qui en découle.

En recommençant ma vie à partir de zéro, j’ai donné la priorité à beaucoup de choses et j’en ai négligé bien d’autres dont je n’avais pas besoin. J’ai mis une ligne épaisse sur ce qui me causait de la douleur et j’ai rapidement appris à vivre avec en diminuant mes pensées sur ce qui me rendait triste. Du moins, j’essaie de ne pas les laisser gâcher mes premiers pas de bébé aujourd’hui.

Petit à petit, j’ai aussi cru à l’art d’Aimer. L’Amour me donne la magie qui en plus accompagne mes actions et mes pensées au réveil. Et me porte longtemps après que mon esprit ait dérivé vers le pays des rêves.

Je suis devenue amoureuse de chaque seconde de ma vie. Cependant je veux qu’elle reste irremplaçable et unique. Je veux que ma vie reste magique et ne finisse jamais.

En plus j’écoute davantage mon cœur et je le laisse de me guider. Je le crois car cela m’aide à vivre mieux, à devenir une meilleure personne et à m’améliorer à chaque seconde.

Quand le printemps fleurit,
je ne laisse pas mes jours se faner et pourrir.
J’ai hâte d’étendre mes paumes vers le ciel,
imprégnées des instants colorés du printemps.
Ces secondes, qui, s’y éternisant pour toujours,
silencieux dans le vaste bleu.
Enfin, je récupère la poussière étoilée
saupoudrée de cette grâce printanière.

Voici le texte pour le printemps :

Bonne lecture !

Je n’exagérerai pas si je dirais que je le connais déjà très bien. Et pourtant il aime me surprendre, comme il apparaît à l’improviste, de manière inattendue. Rarement, il arrive exactement au moment où il le devrait mais il n’arrive presque toujours pas à l’heure. Il le fait sans avertissement. Mais bon, quand il était là, c’est comme s’il comprenait mes sentiments, mes émotions, tout mon for intérieur.

Il se rendait compte de tout ce qui se passait en moi. C’est comme s’il savait et réalisait qu’il me manquait quelque chose. Il sentait que j’avais besoin de lui, de son énergie purificatrice. Il semblait espérer que je me réveille à nouveau, que je renaîte de mes cendres anciennes et inutiles. Et moi, déjà renouvelées et tamisées grâce à lui.

Il était amoureux de la vie, de son renouveau, de son ressuscitement, de sa renaissance. C’était comme s’il avait une longueur d’avance, se précipitant pour me donner tout ce qu’il représentait et ce dont il était amoureux. Il s’est battu pour me surpasser à chaque fois dans ma tristesse. Pour que je puisse en venir à bout plus facilement.

D’ailleurs, il aimait créer en moi des souvenirs agréables. Il a pris soin de mes envies, de mes besoins, a su caresser mes petits moments de joies dans l’instant. Et il les faisait même magiques.

Il adorait qu’on fasse de longues promenades ensemble, animées avec beaucoup de soleil, et qu’il y ait beaucoup de fleurs autour de nous. Les couleurs prédominaient définitivement en sa compagnie.

Il fut un temps où je ne comprenais aucune saison. Aujourd’hui, je les connais tous mieux. Faire connaissance avec chacune d’elles a été pour moi une réussite dans mon cheminement vers le bonheur. De petites graines de gratitude, de bonheur et de joie ont été plantées en chacune d’elles, et le printemps n’a pas fait exception. Ce fut une grande réussite pour moi d’accueillir le printemps comme si je le faisais pour la première fois !

Quand le printemps fleurit

Beau et accueillant
comme tu es,
à foison illuminé
par tes rais de soleil
Tu guéris mes blessures
dans les instants de fragélité,
d’éreintement,
de vulnérabilité.
Tu le fais paisiblement
Sans rejeter mes ignorances
aussi mes impuissances.
Saturé de couleurs que tu es,
un arc-en-ciel qui ne se fane jamais,
un gémissement printanier
Qui enlève mes anxiétés,
brûle ma douleur,
apprivoise mes peurs
Tout en répondant à mes caprices
Jamais ne t’estompant,
T’es toujours jeune,
toujours en renouveau.
Tu es bien le printemps,
En apprenant à te savourer
je te connais mieux maintenant,
Pour moi, tu inspires l’espoir, puis la gaité
De ton jus vital, je peux y siroter.
Et en carressant mes petites joies
Tu finis par m’offrir un flot d’émois.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !

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