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Mon amour pour l’océan

Une promenade à l’Aquarium près de chez nous, ici à Madrid, m’a ouvert au sujet d’aujourd’hui. Cela a permis à mon esprit de réfléchir à cela – mon amour pour l’océan – et de le faire naître, renaître et être renouvelé dans cet article.

J’ai toujours aimé l’eau, la mer, toutes sortes d’espaces aquatiques.

En fait, j’aime beaucoup écouter le bruit des vagues ou d’une fontaine qui coule à proximité. Passer du temps au bord d’un espace aquatique est pour moi très apaisant et s’avère souvent même très inspirant. J’ai écrit à plusieurs reprises sur l’eau, inspirée par une aventure qui se déroulait à sa proximité ou simplement par un contact à distance – peu importe.

Enfin, mais cela ne met certainement pas fin aux choses qui me font aimer l’eau, j’aime vraiment y nager.

Donc, les habitants de l’eau représentent parfois l’agitation et l’inquiétude, mais il est tellement intéressant de voir ce que suscite l’inconnu. Cette légère appréhension qui suivit, engageant mon esprit et mes yeux uniquement à observer.

Là, près de l’océan, en plus de me rappeler mon amour pour l’océan, il m’a présenté un instant un nouveau monde plongé dans l’inconnu, dans le mystère, dans un rêve.

Une magie qui m’est arrivée juste ainsi alors que j’étais dans les bras de cet océan magique, si près de lui, à une longueur de bras tiède et pourtant si loin de lui. Je me suis laissée emporter par ma nature lyrique donnant ainsi voix à mon amour océanique dicté par mon cœur.

Aujourd’hui, j’ai l’intention de vous le présenter.

Bonne lecture!

Mon amour pour l’océan

Debout là, devant cette vaste étendue d’eau, j’e’ai réalisé à quel point nous étions impuissants face à elle. Je me suis immergée dans ses bras rien qu’en l’avoir contemplé. Chaque phénomène naturel, chaque élément appartenant à cette grande Mère Mer Nature, chaque créature qui en faisait partie, avait sa propre âme qui s’est entremêlée à la nôtre au moment où nos chemins se sont croisés.

Nous nous sommes dressés l’un contre l’autre, je me suis mise d’explorer chaque parcelle d’elle. Ils étaient tous quelque part dans l’espace. Un espace qui autrement m’aurait détruire. Moi, j’étais là, dans mon espace, qui ne m’appartenait pas ou qui m’appartenait, mais qui était tellement limité, jusqu’à l’impossibilité même, pour eux. Nos âmes fusionnaient, silencieuses, apparemment incompréhensibles, mais en réalité nous étions si perspicaces.

Est-ce qu’ils me tendent une nageoire en guise de salutation ou rapprochent leur museau du matériau transparent pour essayer de m’embrasser tandis que je tends à mon tour la main pour les atteindre ?

Une calme, une silence léthargique, un ravissement.

Que ressentent-ils ? Leur sommes-nous indifférents ?

Je ressens vraiment ces états énumérés ci-dessus lorsque je suis à leur proximité. Ces créatures sont muettes, silencieuses, et pourtant elles me disent tant de choses.

Que de belles émotions j’ai vécu dans cet aquarium. Je ne peux pas décrire à quel point j’ai été heureuse lorsque j’ai repéré mon premier hippocampe. Sans oublier qu’à quelques centimètres des trois hippocampes que j’ai vus au total, elle gisait – l’étoile de mer que je n’avais vue que dans les livres. Les deux créatures, j’ose le dire, m’attiraient aussi fortement que si je les avais vues pour la première fois.

Peut-être que c’était vraiment la première fois que je contemplais un hippocampe et une étoile de mer. S’il y avait eu une autre fois, cela aurait montré tout ce que j’avais remarqué jusqu’à présent avant que je commence à prêter attention aux petites et simples choses qui m’entourent.

Mon amour pour l’océan un hippocampe et l’étoile de mer

Je suis heureuse que ma vie ait recommencé, toujours avec toute l’étrangeté qui est inévitable, mais avec un tel amour, moi, attachée à ses beautés.

Un amour, une affection que je n’aurais pas trouvé auparavant, dans des moments comme celui-ci, mais que je l’aurais cherché dans autre chose – les possessions matérielles, un perfectionnisme fou, une relation. Au moins, aucun d’eux ne m’a donné l’amour dont j’avais besoin. Moi, d’un autre côté, j’étais complètement indifférente et n’étais soumise à aucun sentiment ni émotion.

Aujourd’hui, je préfère ressembler à mon personnage Molly, la valise aventurière, de mon article du même nom. Moi, pareillement à elle, je préfère partir à l’aventure plutôt que collectionner des biens matériels inutiles.

Avec mes enfants aventuriers, et mon âme d’enfant que j’ai retrouvé grâce à eux, mais aussi avec les gens qui sont à mes côtés, à cette étape de ma vie il est facile de préférer les expériences de qualité à l’accumulation d’achats inutiles.

Croyez-vous que dans un aquarium vous pourrez patauger dans la lave, tester vos capacités d’escalade en escaladant un mur adapté à cet effet ? Aussi vous prendre en photo dans la gueule d’un épaulard ou chasser des poissons au sol ? Ou encore danser avec les poissons ? Et bien d’autres moments intéressants que vous y essayerez.

J’adore regarder mes enfants s’amuser, et parfois je participe même moi-même à ces divertissements. Pas mal pour une âme d’enfant nouvellement retrouvée, hein ?

Mon amour pour l’océan s’amuser

Revenons encore à mon amour pour l’océan et les créatures qui me l’ont rappelé.

Au cours de tels questionnements sur la vie, j’ai réalisé que mon espace, la place que j’occupais sur cette planète était tout aussi importante que la leur. J’ai réalisé que nous, appartenant à deux mondes différents, sommes importants pour nos mondes, tout comme les mondes sont importants pour notre existence.

Étions-nous dépendants d’eux, étaient-ils dépendants de nous? Étions-nous dépendants les uns des autres ? Qui pourrait me répondre ?

Oui, nous étions tous importants. Tout comptait.

Peu importe la place que nous occupons ici sur la planète, peu importe le monde que nous occupons, nous sommes tous importants.

Bien entendu, nous étions dépendants des mondes dans lesquels nous vivions, donc l’importance que nous y attachions devait être aussi importante que notre présence sur place.

Comme c’était bon de me rappeler que les créatures de l’océan en ont besoin, tout comme nous, de l’air qui nous maintient en vie. Tout comme nous avions besoin de l’oxygène que nous respirions, ils avaient également besoin de l’eau propre et abondante qui les entourait.

Deux mondes si différents et si attirés l’un par l’autre. Tant de points communs qui les ont réunis. Dépendant les uns des autres. Certainement! Bien sûr que oui !

Mon amour pour l’océan est incommensurable, unique. Tandis qu’il me réchauffait lorsque je le touchais, là, près de lui, je lui envoyais tout mon amour.

Mon amour pour l’océan

Mon âme, mon esprit, mon coeur
voyagaient tous les trois à travers ce vaste espace,
je me suis habituée à chaque changement ultérieur,
à tout mouvement généré,
j’aspirais à voir l’inattendu,
qui, à un autre moment,
une étape révolue de ma vie, m’aurait brûlé.
m’aurait quitté,
peut-être que cela m’aurait aussi mis en colère,
m’aurait rongé inutilement.
Aujourd’hui, il n’y avait que de bonnes émotions en abondance.
Et en même temps j’acceptais le négatif s’il m’arrivait,
m’en libérant pour faire place aux autres,
au positif, au beau.
Face à une telle puissance, je me sentais impuissante
et en même temps plein d’énergie,
fragile et étonnamment indestructible.
délicate mais résilisente.
Moi, toujours tapie, espérant à l’inconnu,
les créatures s’enlaçant,
moi, essoufflée je les observais.
Ma joie était infinie,
hippocampe, étoile de mer, grosse tortue,
pingouins nageant, certains immobiles,
d’autres me faisant des signes.
Je leur rendais leur salut.
Divers colorants s’immergeant lentement
dans les abysses de l’océan.
Des formes fantaisistes,
des yeux fixés sur elles,
de la magie volée,
des clignotements,
une course folle,
mon cœur fou égalament.
Où s’est caché ce joli poisson ?
Il a passé derrière ce corail.
Mais le voilà à nouveau !
Je prenais des photos de toi 🙂 !
Je t’ai vu en premier !
J’ai gagné!

Oh, ce petit garçon qui est mon fils 🙂 !
Des yeux persistant toujours amoureux de cette immensité,
appelant à l’infini de cet instant unique.
Un nouveau cosmos, un différent monde s’est dévoilé au loin.
Me faisant rêver, être plus amoureuse de lui,
encore plus de la vie !
Ça y est, l’océan plein de surprises !
La magie s’est emparée sauvagement de mon cœur,
l’a embrassé gracieusement,
partageant avec ce même coeur l’amour du moment,
l’amour de la mer,
l’amour des créatures qui y sont nées.

Mon amour pour l’océan

Mouvement permanent,
C’est aussi mon esprit qui bouge
Trop déclenché,
Occupé à capturer.
Il ne s’erre jamais cependant
Il ne manque même pas le moindre détail,
Et il ne s’égare non plus,
Ne se perd dans le néant,
Dans ce seul moment figé
Il l’attrape, en prend conscience,
Mémorise.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !

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Commentaires

7 mai 2024 à 5h38

J’ai beaucoup apprécié la lecture de votre article sur votre amour de l’océan. Votre écriture poétique nous plonge dans le monde sous-marin de façon magnifique.

J’ai également aimé les belles métaphores que vous utilisez pour décrire votre lien avec les animaux marins. On ressent votre émerveillement et votre sensibilité face à la beauté de cet univers aquatique.

Vos réflexions sur le fait que tous les êtres vivants sont interdépendants sont également très justes.

J’ai aussi aimé la façon dont vous décrivez votre perception du moment présent lors de votre visite à l’aquarium. Votre capacité à être pleinement dans l’instant, à capter tous les détails avec vos sens, permet de réaliser correctement le « geste d’attention » de la pédagogie des gestes mentaux.

Merci pour ce partage 🙂



11 mai 2024 à 12h45

J’ai beaucoup aimé le poème plein de sensibilité et d’amour. Merci d’avoir parlé des beautés de l’Océan. En ce qui concerne une question : J’ai vu une vidéo de poissons, de poulpes aussi qui viennent se faire caresser par des humains. Une tortue de mer dans la gueule d’un requin, sauvée par un humain, revenir vers lui et lui donner en cadeau une méduse, comme pour le remercier. Ca donne à réfléchir.



    11 mai 2024 à 13h59

    Absolument! La nature nous apprend beaucoup de choses. Les animaux, en tant que partie intégrante, nous apportent aussi beaucoup et peuvent nous apprendre beaucoup !



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