Articles avec poèmes / articles lyriques / News

Chaque instant à la limite, au bord…

L’article « Chaque instant à la limite, au bord… » est une série de mes réflexions sur la vie.

Une question existentielle sur la vie me venaient à l’esprit : Suis-je à ma limite si cette vie n’est pas encore terminée pour moi ? Suis-je au bord de la vie elle-même ?

Tant que je respire encore, je suis toujours en vie, non ? Alors cette seconde qui m’appartient, dois-je la vivre ? Ai-je le droit d’en faire l’expérience ? À la façon dont j’aimerais, moi-même ?

Qui va répondre à ces questions pour moi ? Est-ce que quelqu’un a droit à ma vie ? Quelqu’un d’autre peut-il faire ‘ sauver ‘ les quelques secondes qu’il me reste, pour que j’en profite pleinement ? Y a-t-il quelqu’un ?

Une question sans réponse… Moi seule suis capable d’y répondre et moi seule suis responsable de ma propre vie… Personne ne veut de ça. Chacun a sa propre vie et ses propres expériences. Pourquoi devrions-nous nous charger des fardeaux des autres ?? 🙂

L’instant me murmure :
Là, au bord de la falaise,
je recommence ma vie
.

Chaque instant à la limite,
Suis vivante plus que jamais.

Chaque instant à la limite, au bord…

Je m’imaginais debout au bord de la falaise alors que je rapprochais de plus en plus mes yeux de cette eau qui m’inondait et retombait dans le gouffre. Puis je me suis demandée : c’est tout ?

Est-ce la fin ?

Être au bord de ma vie et savoir qu’il ne me sera plus possible d’exister.

Et la vue la plus incroyable m’attendait là-bas ou quelque part autour de moi.

Puis-je voir ces vagues une dernière fois ?

Les contempler se briser en morceaux, puis les gouttes d’eau qui éclaboussaient sous mon nez me faisant croire qu’après, tout serait fini.

Je n’arrêtais pas d’imaginer que j’étais là et que je la regardais – l’eau s’écrasant lentement mais puissamment contre la ferme paroi rocheuse. Et l’espace en pente la faisait rebondir avec le même poids et la même force.

Spectaculaire, orageuse et perdue dans l’infini, telle était elle à mes yeux.

Qui essayait encore d’imaginer que tout cela était pour la dernière fois ?

Infiniment toute-puissante, mais sans jamais renoncer à revenir en arrière. À retourner – toujours là près du rocher. Près du bord où j’étais. Elle a fait face à la réalité, mais elle n’a jamais abandonné, n’a jamais cédé pour tenter à nouveau cette confrontation.

Elle était une combattante et un esprit libre. Libre d’être elle-même et libre d’abandonner ses peurs. Mais malgré eux, elle revenait, toujours la même, effaçant peut-être à chaque fois quelque chose qui ne lui plaisait pas. Se précipitant lentement, doucement, sans crainte, et parfois avec crainte, elle s’aventura et poursuivit son chemin. Toujours le même …

Elle osa son chemin, poussée par son propre désir… Guidée par son cœur, par son âme… si je pouvais me permettre de m’exprimer humainement. Elle était la même, oui, peut-être avec quelques changements… Il me semblait qu’elle était encore plus audacieuse, plus courageuse, plus sage, plus bienveillante…

Nous sommes devenues même amies…. J’ai commencé à apprendre de ses qualités… Je me sentais bien, je me sentais forte dans ma faiblesse… J’ai triomphé de mes pensées et j’ai de nouveau vaincu, moi-même, et peut-être mes peurs….

J’ai dépassé mes limites, affronté à nouveau le rocher face à mes échecs, mes peurs, mes erreurs, et je me suis sentie à nouveau libre, comme les oiseaux. Légère, planant dans le bleu, mais solidement enracinée dans le sol comme un arbre attendant le printemps pour refleurir…

Rassemblant les oiseaux sauvages dans sa couronne, sentant le vent dans ses branches. Comme si j’attendais le renouveau ! À chaque changement, je ressentais un soulagement complet…

C’était comme si on m’enlevait quelque chose qui ne m’appartenait plus et qui ne me convenait pas.

C’était comme si à chaque fois ce qui m’était arraché gênait mes actions, me donnait l’impression de ne pas être moi-même. Et en m’en libérant, je me rapprochais de plus en plus de moi, je me sentais de plus en plus proche de moi, et cela me convenait. Cela m’a aidé…

J’ai suivi l’eau des yeux et j’ai vu qu’elle devenait encore plus claire. Je pouvais la voir se tortiller mais elle était plus confiante dans ses mouvements que moi dans mes pas.

Nous nous ressemblions… J’aimais me sentir proche de la nature, dessiner et m’inspirer de ses qualités. Où je me rapprochais du plus naturel… de moi-même…

Et à cause du sentiment qui m’habitait que chaque jour j’étais à ce bord, j’ai immortalisé ce jour comme si c’était le dernier. Il est bon de penser que nous sommes au bord, au bord de notre vie, pour immortaliser ce moment que nous vivons en ce moment, comme si c’était le dernier.

Chaque instant à la limite de nos rêves.
Faisons un pas quotidiennement pour les réaliser !


Chaque instant à la limite de notre volonté.
Commençons petit à petit à justifier nos espérances !


Chaque instant à la limite, comme si c’était le dernier !
Ne le manquons pas et faisons-en l’expérience !

Là, au bord de la falaise, je suis devenue amie avec moi-même. Une amitié est née entre le moi de mon présent dans les instants où l’eau me revenait, renouvelée et le moi de mon passé, où l’eau s’enfonçait au loin, vers l’infini.

Je terminerai par un autre poème – choquant et rappelant que la vie est précieuse ! Tellement nécessaire pour une âme perdue et en quête :

Unités de mesure de la vie.

Une seconde – une vie.
Une vie – un nombre inconnu de secondes.
Alors, chaque vie est un cadeau
que je chéris du fond du cœur.
Comme il est precieux !
Pleinement consciente.
Effroyablement dévouée.
Passionnément immergée dedans !

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !

Si l’article vous a plu, je vous recommande de vous abonner à mon blog pour continuer à recevoir des articles de qualité 🙂 !

Si vous avez aimé l'article, vous êtes libre de le partager ! :)

Commentaires

2 janvier 2024 à 12h36

La façon dont vous parlez de se tenir au bord de la vie, en contemplant la mer, offre une perspective unique sur l’importance de l’instant présent, un concept clé en méditation. En méditation, nous nous concentrons sur l’instant présent, nous libérant des regrets du passé et des inquiétudes pour l’avenir. Votre article capte cette essence, invitant le lecteur à se plonger dans chaque seconde de la vie, à l’image de chaque vague rencontrant la falaise. C’est une parabole puissante pour la pleine conscience, nous rappelant de respirer et de vivre dans le maintenant.



9 janvier 2024 à 6h23

L’article « Chaque Instant à la Limite, au Bord » du blog « Sur le Bonheur » offre une réflexion profonde sur l’importance de vivre pleinement chaque moment. Il aborde le concept de vivre à la limite, en équilibrant les extrêmes de la vie. L’auteur souligne comment chaque instant représente une opportunité pour expérimenter pleinement la vie, en embrassant à la fois ses joies et ses défis. Cette perspective encourage le lecteur à reconnaître la valeur de chaque instant et à chercher un équilibre entre prudence et audace dans la vie quotidienne.



floriantanguy
11 janvier 2024 à 15h23

Merci beaucoup pour cet article, avec un style vraiment singulier, je suis resté accroché jusqu’au bout. Cette image de la falaise et des vagues me parle particulièrement habitant pas très loin d’Etretat. C’est une histoire que je vais garder avec moi pour se souvenir de son message qui me parle beaucoup, se souvenir que chaque instant et précieux, ne pas renoncer à ses rêves, malgré les peurs et obstacles … Quelle belle métaphore ces vagues et quelle bonne idée ! Un grand merci 🙂



rahnercarpel
17 janvier 2024 à 19h16

La vie est un cadeau, cet instant est un présent.

Merci pour ton partage, cette image.

A très bientôt Genka.

Rahner.



Laisser un commentaire