défi 3

Beau robinet de rue et des petits bonheurs ‘déjà-vu’. Jour 21.

L’autre jour, j’ai eu mes petits bonheurs « déjà vu ». Egalement un beau robinet de rue qui m’a un peu rappelé un doux passé.

Le bonheur répétitif est un excellent ingrédient pour un moment bien vécu où l’on compte sur sa prochaine dose de moments agréables. C’est ainsi que nous apprenons à apprécier l’environnement dans lequel nous nous trouvons, en y découvrant la motivation et l’inspiration pour les vivre encore et encore.

Nous réveillons des souvenirs de trouvailles déjà vues et expérimentées, mais cette joie vécue est la même. Les acceptant non pas comme une donnée, mais comme des trésors inestimables et une opportunité de vivre heureux.

Ainsi, l’autre jour, alors que je parcourais les photos de mon défi de 30 jours, j’ai vu cette tige de pissenlit. Cela m’a rappelé une histoire qui s’a été produit plusieurs fois auparavant. Une histoire avec des personnages principaux – moi et mes fils.

Alors, ce jour-là, on jouait dehors et passait du temps dans notre cour de campagne. Soudain, j’ai été émerveillée par mon fils qui m’a apporté cette fleur jaune.

Il offre souvent de tels cadeaux et veut même que je les garde pour toujours.

J’ai une collection de pierres dans mes poches, dans mon sac à main et ailleurs selon le moment où elles m’ont été remises 🙂 .

Des cadeaux simples qui captivent mon cœur plus que des cadeaux coûteux dont je n’ai pas besoin.

Je lui suis extrêmement reconnaissante de ce genre de cadeaux. Ce sont des messages simples pour mon âme desséchée mais qui commence tout juste à boire à la fontaine de la vie.

Cela m’a même rappelé l’époque où il était très jeune et où il commençait à m’offrir des fleurs des champs sur la route.

Sincèrement guidé par son père jusque dans ses moindres pas à propos des fleurs et de la nature en général, cela a véritablement commencé à résonner chez lui comme un remerciement envers quelqu’un.

Encouragé par lui et par moi à respecter les fleurs et la nature, il le fait quand même de temps en temps.

J’ose dire que pour l’amour des fleurs, son père a eu une grande influence. Moi aussi, commençant lentement à découvrir le monde à travers les yeux de mes fils.

J’apprécie doucement ces cadeaux en accueillant avec amour ce souvenir que je garde même en photo.

Beau robinet de rue et des petits bonheurs ‘déjà-vu’. Jour 21. le robinet de rue

Il y avait aussi une photo de ce joli robinet qu’on a fabriqué récemment. Il est situé près de la maison de ma tante et dispose d’eau minérale.

La source est toute proche. Donc cette robinet est réalisée spécifiquement pour que le village puisse bénéficier directement de la source minérale. La voir a littéralement rempli mon cœur et âme.

J’apprécie l’eau comme une richesse irremplaçable et un don inestimable de la nature qui nous est nécessaire et vital. Donc, je suis heureuse d’avoir encore plus près de moi cette magnifique eau minérale de mon enfance.

Cela m’a alors rappelé une époque révolue où le dimanche allions à la bain de campagne utilisant cette eau en question. Elle se trouvait tout près de notre village et on y allait avec notre voiture. Cette bain était même équipée d’une petite piscine où j’ai appris à nager pour la première fois.

Beau robinet de rue et des petits bonheurs ‘déjà-vu’. Jour 21. les colombes blanches

J’ai également retrouvé mes oiseaux préférés en vol sur mes photos. Cette fois encore, les colombes étaient même en compétition. Le concours consistait à déterminer lesquelles des toutes les colombes voleraient le plus longtemps et atteindraient les plus hautes hauteurs.

J’ai été étonnée par l’endurance de ces oiseaux gracieux, apparemment fragiles. Je ne les ai observés que quelques minutes. Pourtant j’ai réussi à les rattraper vers la fin de leur course.

Ils atteignirent la lune, fusionnèrent le ciel, des points presque minuscules vu au loin, à peine visibles à l’horizon.

Lorsqu’ils ont commencé à mieux se démarquer, cela signifiait que leur vol était déjà terminé et qu’ils devaient attendre une descente en douceur vers leur domicile.

Ils se confondaient avec le soleil, atteignaient parfois la lune, embellissaient le ciel bleu et le rendaient encore plus attrayant et curieux pour nous.

Les oiseaux ont involontairement posé pour mes photos, j’ai essayé de les capturer dans toute leur beauté et leur grâce.

Atteindre de telles hauteurs, les ailes déployées, me fascinant incessament, libres d’être eux-mêmes, là-haut dans l’espace, sans jamais y abandonner, poursuivant leur vol jusqu’au bout : quel exercice utile pour mon esprit rien qu’en les observant et quel effet bénéfique avaient ces oiseaux envers moi ! Une liberté tant désirée à travers ces créatures volantes.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !

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