Tarte à la pâte bulgare (Pita) et Colombes. Jour 14.
En ce jour de bonheur de mon troisième défi de blog, il y avait une délicieuse tarte à la pâte bulgare (pita) et des pigeons parsemant le paysage. Ce n’est pas que je ne veuille pas apprécier de la bonne nourriture tous les jours. Et ce n’est pas comme si je ne voyais plus des pigeons, des colombes et des oiseaux dans le quotidien.
Le caractère unique du moment présent est déterminé par l’intensité de ce qui nous arrive.
C’est exactement ce qui s’est passé l’autre jour lorsque j’ai goûté le délicieux pita que ma tante nous avait préparé. Aussi quand je profitais du vol de quelques pigeons tout en passant du temps avec mes petits dehors.
J’adore les plats faites maison. J’aime aussi le vol léger des oiseaux que j’associe au mot liberté.
Tarte à la pâte bulgare (Pita)
Ma tante a l’habitude de nous préparer ce délicieux pita en question tous les dimanches lorsque nous lui rendons visite. Nous l’aimons tous et même mon fils aîné qui ne mange pas du tout tout, l’adore. Chaque bouchée me fait du bien comme si rien d’autre n’avait d’importance.
J’ai la conviction personnelle qu’ici, à la campagne, le goût des aliments et des produits est différent de celui que l’on achète dans les grands magasins des grandes villes. Je ne dirais pas que je suis un expert en alimentation, mais je sais quand un aliment me fait du bien et quand il ne me fait pas du bien.
D’autant plus que je connais le procédé de mon père pour cultiver des légumes et des fruits dans notre jardin. Et je peux affirmer avec audace qu’il n’existe pas de produits plus naturels qu’eux.
Egalement pour d’autres produits d’origine animale et végétale que nous achetons auprès de producteurs locaux. Je suis consciente du soin que chacun d’eux apporte et je sais que ce qu’ils créent pour la consommation de masse n’a rien à voir avec ce qu’un fabricant direct fait avec ses produits. Je me sens donc reconnaissante et heureuse que nous ayons l’opportunité d’être dans cet environnement pendant au moins une courte période de l’année avec mes enfants.
Mes rencontres avec les oiseaux se poursuivent
Comme je l’ai déjà mentionné à plusieurs reprises, j’aime observer les oiseaux. M’envoler dans leur vol avec eux, les suivre et tourner la tête vers chacun de leurs mouvements alors qu’ils communiquent avec le reste de la nature qui les entoure. De même, avec nous.
Les chansons que nous écoutons, même les voix parfois stridentes me ramènent au présent et me font participer au moment présent irremplaçable et précieux.
C’est un honneur pour moi de faire partie de la nature et de l’environnement qui m’entoure, car c’est le signe que mon cœur est là où il est – en ce moment même, ici et maintenant, témoin de mon changement positif en tant que personne et compagnon.
Pendant que je profitais de ces mêmes pigeons, beaux et libres dans leur vol, j’étais pleinement avec eux, absorbée et éveillée. Cela m’a rappelé un poème que j’ai écrit il y a quelque temps.
Ceci est justement lié au vol des pigeons que j’ai observé un jour alors que je me tenais près de la fenêtre.
Je le partage à nouveau avec vous, avec des modifications mineures apportées par moi.
Le voici :
Une âme perdue …
Près de la fenêtre une âme perdue rêvait,
ses yeux étaient toujours droit devant,
son regard allait très loin,
pénétrant avidement à travers le vitre transparent.
Appelant sa liberté,
recherchant sa place ailleurs.
Exigeant plus du monde extérieur,
exigeant moins d’elle-même.
Jusqu’à ce que soudain elle aperçoive le vol d’un oiseau
et en reçoive les ailes si nécessaires
pour s’envoler et se retrouver
à travers sa liberté tant aspirée.
Les ailes l’emmenaient toujours au même endroit,
peu importe à quel point elle essayait de s’échapper,
recherchant éperdument partout,
tournant le monde autour d’elle,
creusant avec des dents et des griffes,
osant à tout prix atteindre ce « soi-disant », « moi »…
Ô, liberté majestueuse, tant désirée,
mais encore inaccessible aux yeux
qui la poursuivaient au loin,
à travers les montagnes, les rivières, les océans.
Ô Liberté précieuse, voici les ailes
pour accéder aux recoins les plus profonds de ta propre âme.
Une âme perdue
Pour démêler tes recoins les plus douloureux,
pour tenter de te démêler.
Ô glorieuse Liberté, brise la cage de tes propres limites.
Vas-y audacieusement, crois en ta valeur !
Tu es pleine d’innombrables souvenirs que tu n’aimes pas,
mais tu ne t’attends pas impatiemment à ce qui t’en vient !
Tu ne veux donc pas changer tout cela ?!
Mais si! Tu le veux!
Âme, sois l’étoile qui brillera en toi,
sois le rayon qui sauvera le peu de rêves qu’il te restent !
Ô grande liberté, ramène-moi à la réalité, baignée d’innombrables rêves
et l’envie de les réaliser et ainsi donner un sens à ma vie,
la rendant paisible et sereine.
Mon poème ‘Rappel d’un rêve de l’enfance’
J’ai récemment écrit un poème inspiré par l’arrosage des fleurs devant notre maison. Il s’agissait en fait d’un vieux poème que j’ai édité et adapté à la nouvelle inspiration.
Je l’ai enregistré en vidéo l’autre jour et il est sur YouTube aujourd’hui.
Vous pouvez déjà l’entendre exprimé par ma voix 🙂 .
Profitez-en!
Voici l’article dans lequel ce poème est présent : Bonheur dans les noix, l’eau et la boue. Jour 9 et 10.