L’autre jour était sombre et plutôt pluvieux. Peut-être qu’il pleuvrait vraiment cette fois-ci, et beaucoup.

Notre promenade du matin a été interrompue au milieu de ce tas de bottes de foin, car quelques gouttes de pluie ont commencé à nous frapper légèrement sur les visages et à mouiller obstinément nos vêtements.

Cependant, cela ne nous a pas empêchés de rester dehors et de profiter de la journée. Nous étions dans la cour de notre maison à attendre l’orage…

Et voici le poème qui est sorti de ces souvenirs, nostalgique et apparemment assez beau.

Bonne lecture !

Espérer la tempête

Des nuages noirs,
des balles de foin,
des gouttes de pluie,
En espérant la tempête.

Cette pluie tombera-t-elle
pour éteindre ce feu, qui sèche trop,
et cette chaleur estivale,
qui parfois nous fait mal ?

Le soleil retient son souffle,
silenceux,
plongé dans son sommeil,
se repose tranquillement.
Une légère détente l’attend
Derrière cet amoncellement de nuées sombres affirmées
Mais pas tant que ça – nous dirons.

Nous, debout, aspirant à la fête à venir
sous la pluie.
Allons-nous être mouillés à nouveau ?
Les gouttes s’enfonceront-elles profondément dans le sol,
un puits desséché et pleureur ?
Impatients de retrouver l’espace humide,
nous avons retenu notre souffle
encore et encore,
nous préparant à l’orage.

Nous, continuant à surveiller.
Les nuages noirs et sombres nous trompaient-ils ?
Leur message est-il faux ?

Le regard de plusieurs enfants, dont le mien,
redécouvre le monde.
Enivrés par l’odeur qui vient
qu’apporte la tempête tant attendue.

L’autre jour, il dégoulinait,
il n’a pas beaucoup plu,
peut-être juste quelques gouttes.
Peut-être que parfois c’était plus fort.
Cependant, c’était plus que suffisant
pour nous tenir au milieu de la « tempête »,
la serrant dans ses bras.
Et parfois, nous devons même être
sous les avant-toits de la cour
pour nous en protéger dans ses moments les plus forts.

Profitant des grains de sable mouillés et dégoulinants,
nous avons dansé avec la pluie.
Nous avons habilement et courageusement recueilli
ses gouttes dans nos mains.
Nous les avons comptés,
nous les avons regardés remplir les trous vides,
comment elles se transformaient en flaques d’eau.
Le jeu était amusant.
Un délice magnifique.
Nous avons embrassé notre joie.
Notre bonheur unique
qui, soit dit en passant, n’est-il pas gratuit ?
Nos émotions qui ont éclaté
et ont résonné avec le bruit des gouttes de pluie.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !

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