Les champs ruraux nous réservent des surprises. Défi 4. Jour 1.
Nous sommes le 31 juillet et les photos sur mon téléphone m’en disent plus que je n’aurais jamais imaginé. J’ai décidé de me lancer dans un nouveau défi : raconter mon dernier mois d’été en Bulgarie. J’ai eu beaucoup de bénéfices par rapport aux précédents, alors je me dépêche d’écrire à nouveau.
Donc, j’ai hâte de voir où cela me mènera 🙂 .
C’était un jour nouveau comme tous les autres, mais c’est le 31 juillet. Le dernier jour du mois et le présage du suivant qui commencera le lendemain. Je repense au passé à travers les photos qui me relient à cet été. Mes yeux sont imprégnés de souvenirs, le parfum des champs sauvages flotte, les couleurs des magnifiques fleurs sauvages sont abondantes. D’ailleurs, notre rencontre surprise avec les cigognes était tout simplement mémorable.
C’était le plein été, au cœur de la nature sauvage, mes fils et moi nous y promenons toujours. Nous adorons ces moments. Nos véritables amies, les cigognes, semblaient nous y attendre. C’était le présage de nos adieux. Bientôt, nous les reverrions vraiment dans leur magnifique vol, tous, incroyables, puissants, merveilleux.
Ces jours-là, mon fils aîné m’avait demandé pourquoi nous ne voyions pas de cigognes perchées au sol, non loin de là. Je lui ai répondu que nous en avions déjà aperçues les années précédentes, dans les champs voisins.
Il était plus jeune et ne s’en souvenait pas. Mais les chaudes journées d’été ne nous permettaient pas de nous promener dans ces champs. Heureusement pour nous, les jours suivants furent plus frais et nous offrirent de plus longues promenades, vers des endroits plus difficiles d’accès sous la chaleur.
Ce jour-là, la chance nous offrit une excursion qui nous mènerait encore plus près du grand étang. Ce grand étang est le barrage voisin, visible sur l’une des photos avec les cigognes au loin. Mais nous y arriverions quelques jours plus tard.
Bref, revenons aux cigognes. Mes propos sur nos précédentes rencontres avec elles semblaient nous aider intuitivement à trouver le raccourci pour les rejoindre.
Apparemment, mon intuition était juste. Nous les avons vues de loin. Et à partir de ce moment, nos yeux se sont fixés sur elles. Je prenais des photos. L’émotion débordait en moi, chargée positivement à l’idée de les rencontrer de si près.
Eh bien, elles ne nous ont pas laissés les approcher d’aussi près. Mais les voir déployer leurs ailes, l’une après l’autre, s’envoler vers un autre endroit, était une véritable aventure, une expérience inoubliable. Un moment magnifique, une extravagance de vols spectaculaires, d’oiseaux immenses et imposants.
Nous sommes en plein été.
Nous avançons,
vers la nature sauvage,
vers une nature intacte, vierge.
Vers un été bleu et meilleur.
Nous avançons et regardons vers ‘l’avenir‘,
un « en avant » plus audacieux.
J’ai aussi tendance à faire des cercles à 360 degrés.
Je ne suis pas étourdie par la douleur,
mais par une sursaturation de paysages magnifiques.
Et, oh oui, ils ne manquent pas du tout.
Je tourne une page et je recommence.
J’avance et regarde encore vers cet avenir.
ce magnifique ‘en avant‘.
Puis je les vois.
Ils sont devant nous.
Solidement plantés au sol,
avec leurs longues pattes fines,
les grands oiseaux noirs et blancs nous appellent.
Un présage d’adieu.
Peut-être ?
Nous verrons bien.
Je pose mes yeux sur leurs belles plumes,
nous rêvons de les voir de plus près.
Ils ne nous laissent pas beaucoup les approcher,
mais un autre spectacle va se dérouler sous nos yeux.
L’un après l’autre, ils commencent à déployer leurs ailes.
L’un s’envole, puis l’autre déploie les siennes,
d’un seul coup, ils se dirigent tous vers un autre endroit,
jusqu’à ce que le dernier batte des ailes
et libère cet espace du champ de sa présence.
Cela nous a laissé de beaux souvenirs.
De nouveau perchés, nous les apercevions au loin.
Hélas, la chaleur du jour s’intensifiait déjà
et nous avons dû faire le chemin du retour.
Je m’arrête ici, je m’arrête là,
je collectionne les moments colorés,
savourant chaque couleur que nous traversons.
Une palette de couleurs,
parmi les champs déjà desséchés,
quoi de mieux que de contempler une couleur différente
dans la nature estivale déjà sèche.
Nous atteignons le lit vide de la rivière,
autrefois empli d’une eau vive et puissante.
La rivière ne coule plus à cet endroit,
signe de sécheresse estivale.
Une touche de tristesse.
Mais je choisis la joie,
même si ce n’est pas toujours parfait.
À la fin de la journée, nous avons aperçu les cigognes blotties dans leur nid,
la montagne elle-même enveloppée d’un manteau blanc.
Que nous attendait-il ? –
je les entendais ces oiseaux parler timidement.
Avaient-ils peur de leur vol annuel,
ces magnifiques et gracieux oiseaux migrateurs ?
C’est ce que j’ai vu sur mes photos de ce jour là,
j’attends avec impatience ce que les photos du lendemain me diront,
De quoi vont-ils me parler?
Si vous souhaitez en savoir plus sur mes précédents défis de blog, vous pouvez accéder à mon plan de site ici.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !
