Deux géants de la nature s’embrassent. Jour 18.
Notre promenade dans les bois l’autre jour et la photo des deux arbres, qui me semblent des sentinelles, nous laissant passer jusqu’à notre endroit préféré : la forêt, m’ont rappelé le poème « Deux géants de la nature s’embrassent » que j’ai écrit il y a quelque temps. Cela m’a été inspiré par ma rencontre avec deux arbres qui touchaient leur cime dans l’espace.
Quelques modifications que je lui ai apportées et voici ce qui en ressort.
Le poème ‘Deux géants de la nature s’embrassent’
Deux géants de la nature
essayant de s’embrasser
S’ensuit une étreinte très douce,
presque imperceptible.
Des câlins discrets et silencieux,
Il leur est impossible d’abandonner cette entreprise,
de renoncer à ce moment tellement fort pour eux,
à cette chaleur fragile entre eux…
De simples petites caresses grâce au vent,
responsable de ce rassemblement
de leurs sommets luxuriants et étendus,
Leurs couronnes couleur émeraude,
si massives,
situées haut dans l’espace.
Une ruée cosmique atteignant les hauteurs célestes.
Fusionnant avec les nuages,
se balançant, se balançant…
Ce vent qui bruisse leurs feuilles et secoue leurs branches.
C’est lui qui est coupable de toute cette magie –
Une culpabilité inextinguible, désirée,
retentissante de gratitude et d’humilité.
Deux forces belles et imposantes –
élégantes et gracieuses.
Une envie tant espérée
de la douce brise qui apparaît
et les fait se frôler à nouveau.
Leur permettra-t-il d’autres instants tendres et innocents cette fois-ci ?
Y aura-t-il plus d’enlacements entre eux
et vont-ils se câliner davantage ?
Espoir incessant de ce vent
qui les fait trembler de joie qu’il les effleurera à nouveau
et les invitera à s’appuyer l’un sur l’autre,
à se toucher, à se saluer, à s’étreindre.
Et s’ils craignent que cela ne leur arrive plus jamais ?
La chaude lueur des rais –
ces fidèles sentinelles envoyées par le soleil, toujours là,
et si impatients de les chatouiller
pour qu’ils puissent à leur tour étendre largement leurs branches,
ébranler davantage leurs feuilles,
qui tintent au toucher,
les rend encore plus beaux.
Et nous aussi, émerveillés par leur amour pur.
Eux, incapables l’un de l’autre
et à jamais inséparables.
Une nouvelle video avec le poème ‘Une âme perdue’
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !
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