
Comme c’est beau dans un monde orange
Il y a quelque temps, j’ai remarqué que sur les photos que je prends quotidiennement avec mon téléphone, différentes couleurs ressortent. J’ai été frappée par la présence abondante de l’orange dans certaines d’entre elles. Et je me suis exclamée : comme c’est beau dans un monde orange ! Inspirée, j’ai écrit quelques brèves histoires et poèmes.
Faites-vous plaisir 🙂 !

Le monde orange dans un beau coucher de soleil rural
Nous étions dehors, dans le cour de maison avec mes fils, profitant de la fraîcheur du soir. Soudain, j’ai remarqué la couleur orange en face et j’ai pensé que le coucher de soleil serait magnifique. Pourtant il serait encore plus beau depuis un de nos endroits préférés, un sentier, où on le voit mieux.
J’ai rapidement décidé d’y emmener mes enfants pour une petite promenade. Le sentier en question se trouve près de la maison de mes parents, où nous passons nos étés. J’avais raison. C’était remarquable et impressionnant.
Nous avons apprécié le monde orange qui se déroulait devant nous et nous sommes rentrés chez nous revigorés. Moi aussi inspirée pour écrire un court poème sur l’occasion. Ce qui, soit dit en passant, n’est pas la première fois que cela m’arrive.

Le voilà :
Dans l’orange de la magie,
tout se mesure en un instant,
en quelques secondes
en un rien, mais chargé de sens,
un charme sublime mais simple,
qui se manifeste vivement,
la joie est immense.
Un autre coucher apparaît
pour bientôt s’évaporer,
une autre beauté qui nous est enlevée.
M’accrochant à ce même instant,
j’essaie d’accueillir ce bonheur.
Offrons-nous des flammes célestes,
des braises ardentes d’éternité,
des feux flamboyants couronnés de l’espérence
de les garder longtemps allumés en nous.

La couleur orange des fleurs fraîches
La magie de l’orange se perpétue avec les fleurs orange que la nature nous offre. Non pas que les autres soient inintéressantes, mais celles-ci sont spéciales : elles sont orange. Chaque couleur est unique, mais aujourd’hui, je vous parle de celles-ci qui sont couleur orange.
Celles qui nous rappellent le coucher du soleil, grâce à la magie orange du coucher de soleil que je viens d’évoquer. Ces feux sauvages que nous contemplons avec nos yeux et qui ne brûlent pas douloureusement. Elles nous fascinent et effleurent notre âme.
Fleurs en feu, nous arrivons en pompiers. Temps pour arroser.

La couleur orange des fleurs déjà fanées
J’ai remarqué la couleur orange légèrement fanée de certaines fleurs du jardin de mes parents qui, jusqu’à récemment, l’ornaient de leur fraîcheur. Pourtant, cette couleur m’a marqué et je l’ai appréciée.
Tout comme le magnolia déjà fané, lors d’une de nos promenades nocturnes dans une ville voisine. L’orange ne pouvait échapper à mon regard et je l’ai photographié.
J’ai d’ailleurs consacré un haïku à ces deux cas.
Herbiers non cueillie. Quelques brins de vie éteinte. Parfum du souvenir.

Le monde orange dans une carotte qui nous prédispose artistiquement
Chaque année, les carottes de ma mère piquent ma curiosité. Je suis heureuse de découvrir au moins une de ces formes insolites. Les étranges extensions de la carotte m’ont fait penser à cet animal qui me fait tant peur : le poulpe. J’ai d’ailleurs consacré un haïku à cette ressemblance.
Poulpe orange. Tentacules végétaux gourmet. À croquer.

Le beau sable orange
Lors d’une de nos promenades dans mon village où nous passons l’été avec mes petits, nous sommes tombés sur ce sable merveilleusement coloré en forêt.
À un moment donné, nous avions prolongé notre promenade habituelle jusqu’à un endroit que nous avions atteint pour la première fois.
Du coup, mon grand fils s’est exclamé : « Oh, quelle couleur ce sable ! Orange !»
Une merveilleuse découverte qui, en plus d’être un jeu, a aussi été une source d’inspiration.
Reflet du soleil. Sable orangé. Quelques minutes de plaisir.

Rizhko – notre chat orange
Depuis quelque temps, nos étés ne se passent pas sans la présence de ce chat roux. Il a rejoint notre famille juste à la naissance de mon fils aîné. Aujourd’hui encore, il reste parmi nous, nous divertissant.
Un regard suppliant vers moi. Un jouet pour mes fils. Hé, j’ai faim !

Un monde orange dans un papillon
Il y a une rivière près de chez mes parents que nous visitons souvent. Surtout au début, quand elle coule encore. Car après juin, mi-juillet, il n’en reste presque plus rien. Mais quand nous y sommes, de nombreux papillons se posent sur le sable qui l’entoure des deux côtés. Mon petit garçon aimait les chasser.
Ce papillon orange a attiré mon attention ; j’ai approché l’appareil photo de mon téléphone, j’étais presque tout près. Il ne s’est pas envolé, il est resté là, comme imperturbable. Finalement, il s’est envolé. J’aurais cru que ce papillon ne se souciait pas de ma présence. Il n’était pas effrayé au point de simplement battre ses magnifiques ailes orange-noir.
Le monde orange est aussi parsemé de créatures magnifiques similaires que j’ai le privilège de voir.
Des ailes orange-noir flottant à l’infini. Une récompense de la vie.

L’orange de l’hippocampe
Pour échapper à la chaleur, nous sommes partis en famille dans ce centre commercial où se trouvaient des créatures marines suspendues. J’ai pris quelques photos, dont celle d’un hippocampe orange.
Hippocampe suspendu, sourire orange caché. Je t’ai eu !
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !