Une vie pleine de miracles
Observer les oiseaux, c’est comme les imaginer comme des créatures magiques, vêtues de robes de bal et dotées de pouvoirs magiques. Qui veut être la star de la soirée ? Quand commence le spectacle ? Voici les oiseaux : des personnages de cinéma ou des vedettes de théâtre. Quoi qu’il en soit, ils volent. Je les envie noblement.
Observer les oiseaux me pousse à réaliser que je peux arrêter de penser un instant, sans faire de miracles, juste savourer l’instant présent. Et en même temps, je réalise mes rêves : vivre l’instant présent est l’un de mes rêves les plus chers. Trop audacieux et courageux ? Eh bien non, observez les oiseaux et ils vous montreront que tout est possible !
Mes enfants ont poursuivi les oiseaux perchés et ont poussé des cris de triomphe, les faisant fuir pour la plupart. Parfois, toucher la joie naturelle et débridée d’un petit enfant est une façon de toucher notre âme à la leur, à un acte si simple qui nous fait sentir ordinaire, à notre place et source de notre propre bonheur. Il suffit d’ouvrir notre cœur pour vivre davantage de ces simples isntants de bonheur et de joie.
Du jeu, de l’amusement,
des oiseaux perchés au sol,
dispersés un instant.
Triomphe d’avoir tous été chassés,
échec de n’en avoir attrapé aucun.
Savourer une tasse de thé et un petit plaisir peut être l’un des moments les plus précieux de notre vie. Prendre du temps pour soi, pour ses proches, pour une tasse de thé et un petit plaisir n’est ni égoïste, ni privilégié, ni ennuyeux. C’est un tout nouveau monde, une joie née d’un simple geste, un délice pour toute la famille. C’est différent du choix, de la priorité et de l’imposition.
Alors, c’est simplement une partie intégrante de l’instant présent ; c’est une présence qui exige d’être accompagnée, appréciée et vécue consciemment. Rien de plus.
Ces beignets, par exemple, ont été découverts par notre sœur, mais mes enfants n’y comprenaient pas grand-chose. On ne s’est peut-être pas assis au bon moment. Bref, la prochaine fois, on sera peut-être plus enthousiastes, ou peut-être qu’on sera intéressés par une autre gourmandise similaire. Pourquoi pas ?
Au royaume du sucre,
les beignets sont des déesses.
Il y en a pour tous les goûts.
Je me sens bien près de l’eau. Le doux scintillement de la surface, réchauffée et caressée par le soleil, est enchanteur. Entendre le murmure silencieux de cette même eau est encore plus agréable. Sans parler du son apaisant des vagues près du rivage, sur l’océan.
L’eau peut être turbulente, dévastatrice, tragique, destructrice, mais elle peut aussi être entendue, protégée, reconnaissante, flexible, résiliente. Elle est tout simplement la vie. Elle symbolise le réconfort dans les moments difficiles, le changement nécessaire, la conscience et la clarté d’esprit quand on en a le plus besoin.
Près de l’eau, c’est facile, léger, mon cœur bat à un rythme régulier, celui de la puissance infinie de l’eau. Je crois au pouvoir de la joie pour changer un moment de tristesse et de dépression en nous, et c’est précisément lorsque nous la recevons de la majesté unique et incomparable de la nature.
Les fontaines chantantes,
une musique qu’on peut entendre.
Des éclaboussures d’eau au coucher.
Le soleil allait bientôt disparaître, s’enfonçant lentement à l’horizon. Quelques têtes contemplaient le spectacle, silencieuses et absorbées par l’instant présent. La beauté d’un coucher de soleil, où qu’on l’observe, ne s’estompe jamais, ne s’atténue jamais, ne perd jamais de son attrait. La tombée est là, et il ne nous reste plus qu’à en profiter jusqu’à ce qu’elle s’épuise complètement dans les bras de la nuit.
Reposant paisiblement,
contemplant les derniers rayons
s’estomper dans la nuit à venir.
Des moments de peur, d’incertitude, de faiblesse, mais aussi de bonheur, de joie et d’émotions positives résonnent profondément en moi chaque jour. En tant que personne hypersensible, c’est compréhensible. Touchée par une telle diversité, d’ailleurs, je me sens parfois chanceuse.
Être vulnérable est un privilège qui me rend tout simplement humaine. Je n’ai pas besoin de beaucoup d’explications pour mes états d’agitation et de joie. Lorsqu’ils surviennent, je les accueille avec enthousiasme. Je m’attends à de telles crises chaque jour, mais je n’y plonge pas mes pensées. Donc j’essaie d’être préparée aux deux : il est humain de les vivre.
Je vis pleinement le présent, afin de ne pas m’encombrer d’attentes inutiles ni d’expériences passées à regretter, et j’analyse chacune de mes lacunes à travers cet écrit. Écrire sur de tels sujets représente un défi pour moi, que je relève, surtout comme celui-ci : raconter un moment passé de ma vie.
Une aventure que je me lance pour mieux me comprendre et accueillir chaque élan d’humanité de manière normale et constructive. Aller de l’avant est la seule condition pour que cet acte de bienveillance et de compréhension envers moi-même puisse perdurer.
En plus de m’offrir une dose supplémentaire de bonheur et de joie à chaque instant que je revis, en tant qu’être humain imparfait, j’essaie d’apprendre de mes erreurs et de mieux gérer mes expériences négatives. Partager ces histoires me permet de réévaluer si je suis fidèle à mes valeurs et si je reste fidèle à moi-même.
Si c’est le cas, l’écriture, c’est une façon pour moi d’avancer et de m’améliorer, de devenir une meilleure version de moi-même. Tout en corrigeant ce qui ne me plaît pas ou en gérant une émotion pour mieux la vivre la prochaine fois.
Alors, passons à l’action !
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt !
